Le Maroc, futur hub industriel de la voiture électrique

Avec la montée en puissance des véhicules électriques (VE) dans le pays, le Maroc ne se contente plus d’être un marché de consommation : il aspire à devenir un acteur majeur de la production. Le gouvernement et les grands groupes industriels misent sur l’industrialisation de la filière pour créer de la valeur localement.

En 2026, l’usine Stellantis à Kénitra prévoit de lancer la production locale de voitures électriques. Ce projet permettra de réduire les coûts d’importation, créer de l’emploi local et développer une expertise nationale.

2. Opportunités pour les PME et startups marocaines

La chaîne de valeur du VE ne se limite pas à la fabrication : elle englobe aussi les batteries, les logiciels, la connectivité, les bornes de recharge, la maintenance et le recyclage.

Des startups marocaines émergent avec des solutions innovantes, allant des bornes solaires intelligentes aux plateformes de géolocalisation de points de recharge. Des pôles d’innovation se développent notamment à Casablanca, Tanger et Rabat.

3. L’électrification comme moteur de l’emploi vert

Selon le Ministère de la Transition Énergétique, la filière de la mobilité électrique pourrait générer plus de 25 000 emplois directs et indirects d’ici 2030, dans l’assemblage, l’installation, la vente, la formation technique et la logistique.

Des programmes de formation sont déjà en place dans plusieurs écoles d’ingénieurs et ISET, orientés vers les métiers d’avenir liés à l’énergie propre.

4. Investissements et partenariats internationaux

Le Maroc attire de plus en plus d’investissements étrangers. En 2025, des entreprises chinoises, allemandes et coréennes ont manifesté leur intérêt pour installer des unités de production de batteries et de composants électroniques au sein de zones industrielles comme Tanger Automotive City.

L’objectif est clair : faire du Maroc un centre stratégique de production pour le marché africain et européen, dans le cadre d’une mobilité décarbonée.

5. Enjeux d’intégration locale et de durabilité

Si l’essor est réel, il s’accompagne de défis : augmenter le taux d’intégration locale, maîtriser la gestion des batteries en fin de vie, renforcer la résilience énergétique.

Des initiatives pilotes testent déjà l’économie circulaire autour des VE, avec des projets de recyclage de batteries au lithium, ou de reconversion en stockage d’énergie pour sites isolés.

Conclusion

L’écosystème industriel autour de la mobilité électrique est en plein essor au Maroc. De la production à l’innovation en passant par les services, le pays construit une filière complète, porteuse d’emplois et d’indépendance technologique. Alors que les lignes bougent à grande vitesse, l’avenir de la mobilité verte s’écrit désormais aussi dans les usines marocaines

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